lundi 8 septembre 2014

Victoriaville, le 8 septembre 2014

Rendons justice à l’Auberge Bonne Mine (Black Lake), c’est un endroit agréable que l’on peut recommander. On poursuit notre itinéraire vers Saint-Ferdinand, endroit où Françoise a fait ses études secondaires. Elle pourrait bien chanter « Que reste-t-il de mes amours» car il en reste bien peu, son école et l’hôpital qui y étaient attachés sont tombés sous le pic des démolisseurs il y  quelques années.
 
De cette époque ne reste qu’un vieux muret et un portail. Les anciens patients de l’hôpital, des grands malades mentaux ou des enfants de Duplessis, veillerons encore longtemps sur les bords du beau lac Williams, avec une petite stèle modeste, comme des soldats morts au combat, rappelant à peine leur nom et l’âge souvent très jeune de leur passage de l’autre côté de la rue.  C’est bizarre l’attachement que ma blonde porte aux églises et aux cimetières, elle qui ne veut rien entendre des religions et de son dernier repos.
 
Au gré des instructions de la dame du GPS on parcourt la campagne empruntée par le chemin Gosford, belles fermes prospères, érablières, éoliennes. 
La maison de Wilfrid Laurier
 
On passe par Athabaska, où se trouve une maison longtemps habitée par Wilfrid Laurier et d’autres anciennes demeures. Valait mieux au XIX être du côté des curés, surtout si on publiait un journal, l’excommunication était plus efficace qu’une commission d’enquête pour rappeler que le ciel est bleu et l’enfer est rouge.
 
 
On visite Danville, joli village mais assez mort le lundi, Tinwick et on termine notre journée chez Roger, frère de Françoise.

Sur le mont Artharbaska
 Maisons à Danville

Vieux cimetière de Tinwick

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