vendredi 4 octobre 2013

Le Jardin Botanique de Montréal

Ste-Julie

Ste-Julie, petit village près de Laurierville, c'est là où je suis née, fin mars pendant une tempête de neige. Toutes les routes étant fermées, il était impossible pour ma mère de se déplacer, le médecin est venu à travers champs pour accoucher ma mère.

Ste-Julie
La maison où je suis née
La maison où j'ai grandi
La maison de mon grand-père en face de chez moi
Ste-Julie



C'était l'hôtel "Le petit canot" - on pouvait danser et boire toute la nuit
L'école de ma septième année

                                             La Maison Blanche était l'hôtel où les jeunes allaient 

jeudi 3 octobre 2013

Quartier Ahuntsic

   
Retour sur les lieux de mon enfance et de ma jeunesse. Le 10210 Grande-Allée est toujours bien là;  j’y suis arrivé à cinq ans avec mon grand frère Normand et bébé André, la maison doit donc avoir 61 ans, elle porte bien son âge. Mon premier souvenir c’est ma boîte métallique verte comprenant mes  minibricks que mes parents ont sortie du camion de déménagement pour  m’occuper sur la table de cuisine.

Avec un peu de recul on voit aussi la maison voisine, semi détachée avec la nôtre, celle de mon oncle Raymond et de ma cousine Denise, c’était l’enfance avec ses amitiés et chicanes d’enfants.

École des filles
Pour mes  deux premières années scolaires, je devais prendre une longue marche et traverser le dangereux boulevard Henri-Bourassa pour me rendre à l’école des filles de la paroisse Saint-Nicolas, dans saint-Jude il n’y avait pas encore d’école.

L’école Saint Jude sur la rue d’Auteuil, les souvenirs des bonnes sœurs de Sainte-Anne sont plus loin que ceux des premiers flirts entres copains-copines de classe. Car nous étions dans une école à l’avant-garde pour l’époque, une école mixte, des couples formées à cette époque sont-ils toujours vivants? J’arrivais souvent deuxième en arrière d’une fille, sauf la fois ou ma maitresse m’a demandé de me forcer pour montrer qu’un gars c’est meilleur qu’une fille. 99,9%- la preuve étant faite je pouvais retourner jouer.


L’église Saint Jude, qu’on fréquentait régulièrement à cette époque-là, on y voit une plaque souvenir du curé Archambault et je me rappelle  vicaire qui mesurait la distance entre les danseurs dans  le «plain» de fin de soirée qu’organisait mon grand frère dans le gymnase de l’école.  Pour lui il n’y avait aucun accommodement raisonnable. Je me souviens de son «sans commentaires» en rallumant très fort les lumières tamisées, mais pas avec qui je dansais.


Avant la construction de cette église, on allait à la messe dans l’entrée du garage Miron, riche famille de la paroisse, ce qui ramène en mémoire les gros camions rouge et orange et la célèbre carrière Miron.
Garage de la famille Miron
 Sur le bord de la Rivières des Prairies le parc Nicolas Viel, quand je le fréquentais j’ignorais y suivre Champlain. Le monument mentionne le curé Le Caron, est-ce le même que celui  de l’école Le Caron que fréquentait mon frère avant que nous déménagions dans Ahuntsic.?


De l’autre côté on voit ce qui n’était pas encore Laval dans ma jeunesse.