mardi 29 juillet 2014

Gatineau, le 29 juillet

En cette belle journée de septembre, on repasse de l’autre côté de l’Outaouais. Nos amis nous amènent en pèlerinage aux lieux de leurs séjours de plus de vingt ans dans le coin.



Puis on visite le parc de La Gatineau jusqu’au belvédère Champlain. À ces pieds il y a des millions d’années s’étendaient la mer de Champlain, il y a des dizaines de milliers d’années des glaciers, et aujourd’hui c’est dans la plaine de l’Outaouais que le gouvernement canadien s’étale. Et dire qu’il y en pour dire que l’on progresse! Le temps d’une petite balade dans les sous-bois on apprécie la flore du coin.


La haute bourgeoisie appréciait la fraicheur du climat et c’est ici que Mackenzie King fît bâtir un domaine, c’est campagnard mais digne de recevoir les Roosevelt et Churchill de ce monde, sans compter la mystérieuse Mlle D. qui était peut être une espionne allemande ou pire encore une souverainiste québécoise avant l’heure. L’Histoire ne sera jamais complète sans résolution de ce mystère.



On termine avec une bière dans la ville de Hull que des hurluberlus ont décidé de nommer Gatineau.

En soirée on part dans une visite guidée sur les traces des fantômes d’Ottawa, disons que ce n’est pas la peur de celui qui hante le Château Laurier qui nous fera choisir un autre hôtel dans un prochain séjour dans la capitale de l’autre nation.
Château Laurier une chambre du 4ième est hantée
Fontaine hantée provenant de Trafalgar Square donnée par le Royaume-Uni. Il semble que l’on peut peut-être voir un corps qui flotte

lundi 28 juillet 2014

Ottawa le 28 juillet

Avec nos amis Michel et Jocelyne on part en expédition en pays étranger. De manière très Européenne on passe la frontière sans aucunes formalités et on peut même se commander un café dans la langue de Molière.  Dans un beau quartier de Bytown (premier nom d’Ottawa)  on s’installe dans un beau B&B, nous sommes en fait reçus dans une belle maison ancienne par une grande amie de Jocelyne.

Le soir on se rend sur la colline parlementaire pour un spectacle son et lumières très «CANADIAN». Les jeux de lumières sur les murs du parlement sont impressionnants et valent vraiment le coup d’œil, la trame sonore est un résumé historique du pays de Stephen, mais pour un Québécois Laura Secord inspire plus de souvenirs gastronomiques que patriotiques.



D’une guerre à l’autre en passant par le hockey et Terry Fox, on atteint rapidement un hymne qui nous est connu, non ce n’est pas Gens du Pays, alors pour les trémolos on repassera.

jeudi 24 juillet 2014

Montréal le 24 juillet

Paris, Rome, Londres, New York, Barcelone, Buenos Aires c’est bien mais il y a une petite ville pas trop loin que l’on connait peu. Allez hop! On va voir une ville bien étrange.

Déjà en descendant à la station Peel, on voit bien que nous sommes à l’étranger même si on peut y avoir un café en français. En voyage on aime bien visiter les musées, celui des Beaux-Arts de Montréal nous regarde mais ce sera pour un prochain voyage.

On commence toujours la visite par un petit café
The Church of St-Andrew and St-Paul
Preuve que nous sommes en pays étrange, un concert d’orque gratuit nous attend à «The Church of St-Andrew and St-Paul». Ici les Écossais presbytériens laissent voir leur patriotisme britannique depuis 1932, mais c’est sur un orque Casavant d’environ 7000 tuyaux que l’on écoute Gabrielle Tessier qui est organiste titulaire à Saint-Lambert, réunion des deux solitudes.

Le Château
Le coin est agréable et on regarde les condos, le Château semble assez bien de l’extérieur, on verra plus tard qu’un appartement est en vente, seulement 1,3 million, une aubaine. Après le diner on visite le Domaine des Messieurs –de Saint- Sulpice. 

Cette tour servait aussi de résidence pour les regelieuses
Cette tour était une école












Le Grand Séminaire de Montréal, témoigne lui aussi de la grandeur passé de l’église à Montréal. A l’époque ils ont acheté Montréal. Deux tours d’un ancien fort construit en 1676 subsistent toujours, elles servaient de résidence et d’école pour les sœurs enseignants aux indiens, un bel étang (s’il était entretenu) date de 1801, à ses côtés, le plus vieil érable de Montréal; la bâtisse principale de séminaire et sa chapelle sont des années 1854-1857. Même si beaucoup trop grand pour les besoins actuels, on y forme toujours des prêtres.

Le bassin

Puis on entre dans une ville dans la ville, Westmount c’est un autre monde, celui des riches. On contourne l’avenue Greene et ses boutiques pour revenir dans la ville des gens ordinaires, on croise l’ancien Forum et on termine devant le Centre Canadien d’architecture qui sera lui aussi pour la prochaine fois.


mercredi 16 juillet 2014

Princeville le 16 juillet

Kamouraska
Le chiffre de Dieu -7-
Le plancher penche vers l'avant - on a tout simplement suivi la côte!
On quitte notre gite à Kamouraska vers 10 heures et on fait un petit détour par Saint-André de Kamouraska pour enfin pouvoir visiter l’église locale; construite sur un plan récollet, entre 1805 et 1811, elle est une des plus veilles du Québec encore debout. Le plan récollet signifie que le cœur est plus étroit que la nef et qu’il n’y as pas de bras en croix.


On revient sur nos pas par de petits chemins qui longent le fleuve à quelques kilomètres à l’intérieur des terres, le chemin Mississipi, le rang des Côtes, le rang de l’Embarras se succèdent avec des paysages de cartes postales.



Entre Saint-Denis-de-la-Boutellerie et Rivière Ouelle, on prend la route du quai pour atteindre un endroit hors du monde, si vous cherchez calme, paix et grand air marin, la Pointe aux Orignaux est un site parfait.

Pointe aux orignaux

Puis on prend le chemin de Québec pour visiter des amis, après un bon souper de perdrix on poursuit chez la sœur de Françoise à Princeville pour regarder un feu mourir lentement. Le jeudi matin elle visite ses parents et on rentre à la maison, cinq belles journées, le Québec aussi est un beau pays. 

mardi 15 juillet 2014

Kamouraska le 15 juillet

Question de changer de téléroman, on quitte les terres de Cormoran pour se diriger vers le pays de Victor Levy Beaulieu et les odeurs de l’Héritage à Trois Pistoles.

En passant par Saint-André, l’église est toujours fermée mais on s’informe à la Petite École, centre culturel Armand Vaillancourt.  Si on était arrêté hier, on aurait pu tomber sur le chum de notre chum Marc, qui y passait hier, le petit musée lui appartient depuis quelques années et son esprit révolutionnaire est bien présent entre autres avec l’hommage à Michel Chartrand qu’il prépare avec une sculpture de son cru à Longueuil et la contestation du pipeline pétrolier qui devrait hélas passer par ce coin de pays bientôt.


En passant par Rivière du Loup on atteint Trois Pistoles et son musée d’automobiles anciennes. Et on replonge dans Cormoran avec les voitures du Docteur Pacifique, de Viateur et de Bella, sans compter les camions d’époque et l’écriteau de la boucherie Veilleux. Ben sûr que l’auto de l’héritage est aussi à l’honneur.


Les raisons de la construction de l’église de Trois-Pistoles sont nombreuses mais peuvent se résumer en des chicanes de clochers entre ceux d’en haut et ceux d’en bas de la pente.
L'église aux 5 clochers

















Après un petit tour au quai d’où partent le traversier et les excursions pour l’île  aux Basques, on se dirige dans les terres pour voir le point de vue du cinquième rang de Sainte Françoise, et on regagne Kamouraska en passant pas Saint Simon sur Mer, de beaux condoa y sont en construction en bord de mer. Avant d’arriver il pleuvait et la pluie recommence, entre les deux, deux belles journées.